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Fiche – Lamier blanc

Mar 1, 2023 | Fiches "plantes"

Lamier blanc

Le lamier blanc n’est pas à confondre avec l’ortie auprès de laquelle il pousse volontiers, mais ses feuilles ne sont pas piquantes. Mentionné pour la première fois au Moyen Âge.

Au 16ième siècle, on le présente comme un grand remède gynécologique « pour arrêter les fleurs blanches des femmes » (cfr théorie des signature).

 

  • Nom latin : Lamium album
  • Famille : bétulacées
  • Synonyme : ortie blanche

 

Description :

Plante herbacée vivace et mellifère, se développant essentiellement en colonies grâce à un système de stolons et de rhizomes, atteignant 20-50 cm de haut. Ses tiges sont carrées, creuses et velues.

Ses feuilles sont opposées, ovales et dentées. Ses fleurs blanches sont groupées en verticilles à l’aisselle des feuilles.

Pousse dans les bois, les haies, au bord des routes, près des habitations, sur sols fertiles et incultes, plutôt humides.

 

Vertus thérapeutiques :

Le lamier blanc est expectorant, mucolytique (fluidifie les mucus et aide à leur élimination), adoucissant et anti-inflammatoire. De ce fait utile pour les affections de la gorge et du pharynx.

C’est un draineur hépatobiliaire, dépuratif et diurétique, utilisé dans les cures de détox, douleurs vésicales ou la goutte.

Il aide également a réduit les ballonnements et les troubles gastro-intestinaux, comme les diarrhées.

Tonique utérin, il est également un efficace anti-infectieux de la muqueuse vaginale. Utilisé lors des règles douloureuses, irrégulières, surabondantes et les pertes blanches (leucorrhées).

Aux propriétés diurétiques et anti-inflammatoires, il peut traiter l’insuffisance urinaire, la rétention d’eau, des troubles inflammatoires du système urinaire et la cystite.

En externe, il est cicatrisant, astringent et hémostatique, ce qui fait de lui un parfait allié contre les brûlures, blessures, coups mais aussi utiles contre les démangeaisons cutanées provoquées par l’eczéma.

 

Utilisation :

En externe : lotions, shampoing,

En interne :  en infusion, poudre, extrait hydroalcoolique, décoction

A cause de la présence d’iridoïdes, molécules assez instables, le séchage et la conservation des sommités fleuries du lamier blanc sont assez délicats. Il est conseillé de privilégier sa prise sous forme de tisane de fleurs fraiches ou sous forme de teinture-mère.

 

Source :

  • Luu C. & Fournier A. : 300 plantes médicinales de France et d’ailleurs, Terre vivante, 2020
  • Vanopdenbosch Y., La phytothérapie – se soigner par les plantes médicinales, éd. Amyris, 2013
  • Lungta : (Facebook) https://www.facebook.com/profile/100039462287042/search/?q=lamier%20blanc